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Nouvelle carte US contre le Hezbollah: Michel Aoun en ligne de mire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les commandos du Hezbollah (Archives)

Les sanctions financières que les États-Unis et le Conseil de Coopération du golfe Persique ont infligé depuis plus d'un an au Hezbollah, n'ont pas eu raison de la volonté d'acier du mouvement à défendre bec et ongle la souveraineté syrienne et donc, celle du Liban. Face à cette pugnacité, les Américains cherchent de nouveaux moyens de pression.

Le président libanais, Michel Aoun.

Selon le Financial Times, le congressiste américain Ed Royce s'apprête à proposer l'avant-texte d'un projet de loi préconisant des sanctions contre le président libanais, Michel Aoun. Le journaliste David Garner revient dans un rapport sur la décision de Trump de "réviser sa politique envers l'Iran" dans le sens de ce qu'il qualifie de "fragile rapport des forces au Moyen-Orient".

" Cette révision se soldera sans aucun doute par une intensification des pressions sur l'Iran. En 2016, les États-Unis ont levé partiellement les sanctions imposées à l'Iran, mais le Trésor US n'a pas mis longtemps à sanctionner certaines personnes et institutions iraniennes pour cause de soutien au terrorisme ", écrit le journal.

Le journaliste est sûr: " Dans les mois à venir, Washington allongera la liste dans l'objectif d'exercer des pressions sur l'Iran et le Hezbollah."

Le journaliste affirme que les impacts des sanctions pourraient être aussi lourds de conséquence qu'une révocation de l'accord nucléaire signé en 2015: " Le puissant congressiste Ed Royce projette même de sanctionner les personnalités politiques libanaises qui sont en bons termes avec le Hezbollah et il pense même au président Michel Aoun, ou encore au président du Parlement Nabi Berry. Reste à savoir si l'ensemble de ces mesures suffisent ou non à faire reculer l'Iran et le Hezbollah."

Ces nouvelles menaces contre le président libanais et le président du Parlement sont formulées dans un contexte de synergie totale entre ces deux personnalités et la Résistance. Selon les analystes, les mesures restrictives auxquelles travaillent les Américains, ont peu de chance de pouvoir endiguer le Hezbollah sur des champs de bataille où il s'est engagé dans le strict objectif de faire échéance aux plans américains au Moyen-Orient. 

En Syrie, les forces de la Résistance se tiennent toujours aux côtés de l'armée syrienne pour combattre les terroristes qui présentent une vraie menace pour la sécurité libanaise. En Irak, le Hezbollah irakien suit exactement le même objectif dans la mesure où le terrorisme takfiriste est le meilleur instrument qui soit pour servir les velléités expansionnistes de l'Occident dans la région.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV