Les prisonniers palestiniens qui sont en grève de la faim font l'objet des punitions de tout type.
Les responsables des prisons israéliennes, où les détenus palestiniens ont affiché une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de vie défavorables, ont décidé de punir les grévistes dans l'espoir de les décourager dans leur campagne.
Dans le cadre de cette nouvelle décision, tout prisonnier palestinien qui fait partie de cette bataille du ventre creux sera condamné à payer une amende de 200 shekels. Une autre punition consiste à empêcher les prisonniers palestiniens de rencontrer leur famille pendant deux mois.
Les grévistes ne prennent que de l'eau et refusent les compliments alimentaires en sérum.
Certains de prisonniers palestiniens en grève de la faim souffrent de vertige et de nausée et d'autres ont perdu des kilos.
Alors que la grève de la faim collective des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes dure depuis maintenant 22 jours, le comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens fait état du transfert de 30 détenus grévistes vers le centre de détention d’Asqalan.
Ahmad Saadat, Abbas al-Seyyed, Mohamad al-Qiq, Nael al-Barghouti et Ahed Oqlameh sont des leaders qui figurent sur la liste des détenus transférés à Asqalan, qui se trouve dans le sud de la Palestine occupée.
1 800 prisonniers ont entamé une grève de la faim collective depuis le 17 avril dernier. Ils revendiquent l’abrogation de la détention administrative, de l’isolement et un suivi médical plus sérieux.