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Walid Mouallem: l'ONU ne supervisera pas le respect de l'accord d'Astana

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem s'exprime lors d'une conférence de presse, à Damas, le 8 mai 2017. ©AFP

Le ministre syrien des Affaires étrangères a souligné que son pays restait engagé au dialogue.

Ce lundi 8 mai, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré lors d'un point de presse que Damas respectait le processus du dialogue, tout en souhaitant que les individus armés et les opposants remplissent aussi leur part de contrat.

"Nous respecterons la teneur de l'accord sur la création des zones de désescalade à condition que les opposants armés, eux aussi, se soumettent à l'accord. Les forces multinationales  n'opéreront pas sous la supervision de l'ONU, mais de la Russie", a déclaré Walid Mouallem.

Et d'ajouter: "Nous avons déjà discuté des chances de succès de l'initiative russe, mais nous allons également discuter des détails logistiques à Damas et de la période où elle restera en vigueur".

Selon le chef de la diplomatie syrienne," il est nécessaire de faire la distinction entre les groupes qui ont signé l'accord et les groupes qui se sont abstenus de le signer. Ces derniers devraient quitter les zones de désescalade."

Walid Mouallem a affirmé que la Turquie et la Russie, en tant que garants de l'accord d'Astana, avaient pour responsabilité de protéger les zones de désescalade et de prévenir toute ingérence étrangère.

Il a martelé que l'armée syrienne riposterait à toute attaque qui la viserait dans les zones de désescalade.

"Le feu vert donné par le gouvernement syrien à l'accord d'Astana prouve combien il insiste sur la fin de l'effusion de sang en Syrie".

Walid Mouallem a par ailleurs mis en garde la Jordanie contre tout déploiement de forces en Syrie, sans l'aval du gouvernement, disant que toutes les forces militaires qui entreraient en Syrie sans autorisation, seraient considérées comme ennemies.

"Le rôle que joue l'Europe dans la crise en Syrie est de nature dévastatrice, car elle y soutient le terrorisme et les terroristes".

Et de préciser: "Il est fort probable que la Turquie, l'un des signataires, décide de violer l'accord".

Le chef de la diplomatie syrienne a regretté que les États-Unis aient agi de manière hostile sans se donner la peine de mener une enquête au sujet de l'incident chimique de Khan Cheikhoun.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV