TV

Khan Cheikhoun: Poutine appelle à une enquête impartiale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La chancelière allemande Angela Merkel serre la main du président russe Vladimir Poutine à Sotchi, en Russie, le 2 mai 2017. ©AFP

Le président russe a déclaré ce mardi 2 mai que son pays condamnait l’usage d’arme chimique par n’importe quel pays et qu’il prônait une enquête objective sur l’attaque présumée chimique survenue dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun.

Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a prôné la tenue d’une enquête impartiale afin de faire la lumière sur les détails de l’attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun dans la province syrienne d’Idlib, qui a eu lieu le 4 avril.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel à Sotchi, en Russie le président russe a précisé : « Les auteurs de cette attaque présumée chimique survenue à Khan Cheikhoun devraient être identifiés et punis. Mais cette affaire ne sera possible une fois que les résultats d’une enquête objective et minutieuse seront rendus publics. »

Le dirigeant russe a également réaffirmé que la crise syrienne ne sera réglée que par les voies pacifiques et sous l’égide de l’ONU.

Jeudi 6 avril au soir, entre 43 et 70 missiles Tomahawk ont été tirés depuis deux destroyers américains, qui venaient d’être déployés dans l’est de la Méditerranée. 

Cette attaque au missile a ciblé la base aérienne de Shayrat. Les Américains prétendent que les avions syriens auraient lancé une attaque contre Khan Cheikhoun à Idlib, mardi 4 avril.

Damas a qualifié d’infondées ces allégations avant de débouter l’usage d’armes chimiques par le gouvernement à l’encontre de sa propre nation et même des groupes terroristes.

Les accusations de l’administration Trump interviennent alors que le gouvernement syrien a démantelé en 2013 sous la supervision de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) tous ses dépôts d’armes chimiques en vertu d’un accord conclu entre Washington et Moscou.    

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV