Les gardes-frontières iraniens ont été visés depuis le Pakistan, par les terroristes qui cherchent à déstabiliser l’Iran, a déclaré le commandant des forces terrestres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad Pakpour.
Évoquant le fait qu’autrefois les terroristes guettaient en embuscade sur les hauteurs du Sistan-et-Baloutchistan les forces iraniennes, le général Pakpour a déclaré qu’aujourd’hui les criminels, contraints de se retirer dans leurs nids dans le pays voisin à savoir le Pakistan, visent depuis l'extérieur les gardes-frontières iraniens.
L’attaque terroriste du mercredi soir, 26 avril, contre les gardes-frontières iraniens, a été perpétrée, elle aussi, depuis le territoire voisin, a annoncé le général Pakpour ajoutant que les terroristes ne sont plus capables aujourd’hui de s’infiltrer dans le sol iranien, « grâce au sang des martyrs iraniens».
S’attardant sur le fait que la région, affectée par la vague d’insécurité, vit une époque très tumultueuse, le commandant des forces terrestres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a déclaré que « malgré cela l'Iran reste le pays le plus sûr et le plus stable de toute la région ».
Le général Pakpour a dénoncé à cette occasion les politiques de soutien au terrorisme de certains pays dont et notamment les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis qui visent à « déstabiliser la région contre l’Iran ».
« Mais ils ont échoués dans les tentatives d’insécuriser l’Iran, grâce aux sacrifices et aux courages des forces de l’unité spéciale de « Sabérine » chargées de défendre nos frontières», s’est félicité le commandant du CGRI.
Les analystes politiques établissent un lien de fait à cause entre l'attaque terroriste contre les garde-frontières iraniens d'une part et les agissements de Riyad au Pakistan de l'autre. Le Parlement pakistanais a fini par donner son feu vert à ce qu'un général à la retraite en la personne de Raheel Sharif dirige la coalition pro-Riyad au Yémen.