Le moment où a eu lieu l’attaque de ce jeudi matin contre l’aéroport international de Damas revêt une importance particulière. Cette attaque intervient alors que le président américain, Donald Trump, se rendra le mois prochain en Palestine occupée dans le but de former une coalition arabo-israélienne.
Ce qui pique la curiosité dans l’attaque israélienne contre une zone située près de l’aéroport international de Damas, bien qu’Israël n’ait pas jusqu’à présent revendiqué cette attaque, c’est le moment où elle s’est produite ; car les hautes autorités politiques de Washington avaient révélé que Trump se rendrait le mois prochain en Palestine occupée, en Arabie saoudite et en Jordanie, a écrit Rai al-Youm.
Trump a, selon ces sources, l’intention de prouver aux pays arabes qu’il est sérieux dans la formation d’une coalition militaire pareille à l’OTAN avec la participation d’Israël et des pays arabes soi-disant modérés, coalition dont, selon lui, l’objectif est de mettre fin à l’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot a écrit que Trump se rendrait dans la région pour faire une nouvelle proposition concernant les négociations de compromis entre Israël et la Palestine.
L’administration de Trump est ces jours-ci occupée par la question israélo-palestinienne, une question dans laquelle, selon les responsables américains, doivent essentiellement intervenir l’Arabie saoudite, la Jordanie et l’Égypte. À leurs yeux, Mahmoud Abbas doit faire cesser les actes visant les Israéliens et Tel-Aviv doit, de son côté, mettre fin à la colonisation en Cisjordanie.
Entre-temps, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a révélé que les États-Unis étaient en train de former une coalition au Moyen-Orient connue sous le nom de « l’OTAN du Moyen-Orient » et dont l’objectif est de faire face aux menaces que représenterait l’Iran pour Israël.
La formation de cette coalition nécessite des coordinations et des formations dans différents pays du Moyen-Orient, dont les pays riverains du golfe Persique, et un échange d’informations stratégiques et tactiques.
