Tout en défendant le bombardement par l’armée turque des positions des Kurdes en Irak et en Syrie, le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné que l’opération militaire contre les Kurdes se poursuivrait.
Selon Sky News, en réaction aux critiques après les raids de l’armée turque, mardi 25 avril, contre certaines régions en Irak et en Syrie, Erdogan a dit que son gouvernement devait prendre des mesures nécessaires et franchir des pas."Nous l'avons déjà annoncé aux États-Unis et à la Russie et nous le disons aussi au gouvernement irakien", a-t-il indiqué.
Erdogan a précisé que le chef de la région du Kurdistan irakien Massoud Barzani avait été informée de cette opération.
Le président turc a ajouté que son pays ne permettrait pas que Sinjar soit transformée en une base pour le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et qu’il poursuivrait son opération militaire contre les Kurdes.
Dans ce droit fil, l’armée turque prétend que ses raids visaient à empêcher le transfert des paramilitaires et des armements vers le territoire turc.
Cela intervient alors que l’Observatoire syrien des droits de l’homme lié aux opposants a annoncé qu’au moins 18 éléments kurdes syriens avaient été tués lors des frappes de l’aviation turque.
Selon certains rapports, cinq Peshmergas de la région du Kurdistan irakien avaient été visés et tués par erreur.
Les Forces kurdes syriennes ont dit que les avions de combat turcs avaient bombardé le centre de presse, la station de radio, les moyens de communication ainsi que les centres de commandement dans le nord-est de la Syrie.
De son côté, le gouvernement irakien a condamné ces raids turcs contre le nord de l’Irak, disant qu’Ankara avait violé la souveraineté nationale irakienne.