Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation dramatique qui se joue actuellement au Yémen gravement menacé par la famine.
Il a cependant laissé une lueur d’espoir : « La famine peut être évitée si nous agissons rapidement », a-t-il déclaré, à l’ouverture d’une réunion de haut niveau sur la crise humanitaire au Yémen, selon l’AFP.
« Un enfant de moins de 5 ans meurt au Yémen toutes les 10 minutes de causes évitables », a déploré de son côté Stephen O’Brien, le patron des opérations humanitaires de l’ONU.
Début février, l’ONU a réclamé 2,1 milliards de dollars pour secourir 12 millions de personnes affectées par le conflit, mais cet appel de fonds n’est financé qu’à hauteur de 15 %, a indiqué M. O’Brien.
Le Yémen est déchiré par un conflit qui dure depuis mars 2015. Presque toutes les infrastructures du pays ont été anéanties. Les enfants sont les premiers à souffrir de cette guerre d’usure lancée par le régime saoudien.
Dans son appel, Guterres a exhorté la communauté internationale à se mobiliser contre une crise alimentaire sans précèdent qui emporte avec elle la vie de millions d’enfants yéménites.