Le nombre de prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les geôles d’Israël a frôlé le seuil de 1580 personnes. Dans la foulée, le Mouvement Fatah a appelé le peuple palestinien à organiser, vendredi, les manifestations de la « Journée de colère ».
Selon Al-Mayadeen, la grève de la faim des centaines de prisonniers palestiniens visant à accéder à leurs revendications humaines est entrée dans son huitième jour.
Dans ce droit fil, le Club des prisonniers palestiniens a annoncé que 80 nouveaux prisonniers palestiniens avaient rejoint les autres grévistes et que désormais plus de 1580 prisonniers en grève de la faim croupissaient dans les geôles du régime israélien.
Selon Qadura Fares, directeur du Club des prisonniers palestiniens, l’Autorité autonome palestinienne et l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) doivent faire pression sur Israël pour qu’il réalise les revendications des prisonniers.
La grève a été lancée par Marwan Barghouti, dirigeant du Fatah dont l'état de santé physique est très grave.
Divers groupes palestiniens dans la bande de Gaza à Naplouse et à Ramallah ont organisé de grandes manifestations en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim.
Un membre du Club des prisonniers palestiniens a pour sa part précisé que depuis huit jours, Israël empêchait toute rencontre des avocats et des familles avec les prisonniers palestiniens.
Le Fatah a invité dans un communiqué le peuple palestinien à organiser les manifestations de la « Journée de colère » devant la prison israélienne d’Ofer en vue de soutenir les prisonniers palestiniens.
Cela intervient alors que Georges Ibrahim Abdallah, combattant libanais luttant pour la libération palestinienne emprisonné depuis 33 ans en France a entamé une grève de la faim en solidarité avec les prisonniers palestiniens en Israël.
Il est à noter que plus de 1500 détenus palestiniens en Israël ont entamé une grève de la faim, le 17 avril 2017, pour dénoncer leurs conditions de détention.