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L'arrestation d'Assange est désormais une priorité pour la justice américaine !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks parle aux médias depuis le balcon de l’ambassade équatorienne de Londres où il est réfugié, le 5 février 2016. ©AFP

Hier, jeudi 20 avril, le ministre américain de la Justice a annoncé que l’arrestation de Julian Assange était désormais une « priorité » de l’administration américaine, qui se bat en ce moment et plus que jamais contre les fuites d’informations classées secrètes.

Jeff Sessions a déclaré hier lors de sa conférence de presse que les fuites étaient devenues très nombreuses et incontrôlables : « C’est une affaire qui dépasse tout ce que je connais. Nous avons des professionnels qui sont dans la sécurité aux États-Unis depuis des années et qui sont choqués par le nombre de fuites, dont certaines très sérieuses. Nous allons chercher à mettre certaines personnes en prison. »

En effet, des médias américains rapportent ces derniers jours, en citant des responsables, que l’administration Trump est sur le point de recenser les chefs d’inculpation à porter à l’encontre de Julian Assange.

C’est ainsi que The Washington Post a écrit que ces derniers jours, des procureurs avaient rédigé les chefs d’accusation à porter contre Assange et les autres agents de WikiLeaks, à savoir, le complot, le vol de biens publics, la violation de la loi fédérale contre l’espionnage, etc.

Julian Assange, 45 ans, est réfugié à l’ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, dans l’espoir d’échapper à un mandat d’arrêt européen pour un viol présumé en Suède qu’il nie.

Il pourrait donc être extradé aux États-Unis où il encourt une lourde peine de prison. Il est à l’origine de la publication en 2010 de documents classés secrets de nature diplomatique et militaire portant sur les guerres d’Irak et d’Afghanistan.

Le nouveau chef de la CIA, Mike Pompeo, a condamné vigoureusement la semaine dernière le site WikiLeaks en le qualifiant de « service de renseignement hostile », de menace pour les démocraties et d’allié des dictateurs.

Avec La Presse

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SOURCE: FRENCH PRESS TV