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Russie : les terroristes ont les mains libres ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. ©Sputnik

Commentant les récentes frappes des États-Unis en Syrie, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a indiqué que les frappes américaines en Syrie ont laissé la voie libre aux terroristes.

« Que va-t-il arriver ? Nous ne le savons pas. Mais je sais exactement qui a bénéficié de cet acte d’agression. Qui ? Daech ! Parce que dans ce cas, cette décision (de porter des frappes contre la Syrie, ndlr.) leur a laissé les mains libres », a déclaré Dmitri Medvedev.

 Selon le Premier ministre, Washington lutte contre le pouvoir politique en Syrie et non contre le terrorisme :

« Que voyons-nous ? La première action mise en œuvre par la nouvelle administration américaine sur la direction syrienne, c’est une frappe contre les forces gouvernementales. Autrement dit, la lutte est lancée non contre les terroristes, mais contre les autorités politiques syriennes. Que cela plaise ou non aux Américains, c’est le pouvoir politique, mieux encore, c’est le pouvoir politique légal que nous devons tous prendre en considération. »

Il a indiqué que l’escalade du conflit dans la région pourrait provoquer la destruction de l’État syrien.

La frappe américaine contre la base syrienne à Idlib constitue un « acte d’agression militaire » visant en premier lieu à nuire au règlement pacifique du conflit au Proche-Orient, selon le Premier ministre russe.

« Mais il est évident que l’escalade de violence ne fera qu’entraîner la destruction de l’État syrien, son morcellement et la victoire, au moins partielle, des terroristes », a-t-il conclu.

Les États-Unis ont effectué, dans la nuit du 6 au 7 avril, une frappe de missiles contre la Syrie, accusant le gouvernement de Bachar al-Assad d’avoir eu recours à des armes chimiques à Khan Cheikhoun, où, selon des sources locales proches de l’opposition, une attaque aurait fait 80 morts et 200 blessés. La Russie a critiqué la démarche de Washington et a réclamé des preuves de l’implication de Damas dans cette attaque présumée.

Avec Sputnik

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV