En France, plusieurs centaines de manifestants ont défilé, ce dimanche 16 avril dans l’après-midi, au départ d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis à Paris pour protester contre le meeting de Marine Le Pen prévu lundi soir au Zénith de la Villette.
En tête de cortège se voyait une banderole « Paris-banlieue contre le FN ».
Dans le message sur Facebook qui appelle les Parisiens à se mobiliser, ils pointent du doigt le programme du FN en le qualifiant d’« aggravation » de la situation actuelle, ainsi que de « banalisation et amplification de l’état d’urgence, du racisme et de l’islamophobie ».
La journaliste de Sputnik présente sur place affirme que près de 700 manifestants ont pour l’instant répondu à l’appel dans une ambiance bon enfant.
Mais si la première heure de manifestation s’était tenue dans une ambiance pacifique accompagnée de slogans tels que « Stop au racisme, ouvrez les frontières », « Solidarité avec des migrants » ou encore « Le droit de vote pour tous », plusieurs pétards ont été par la suite lancés.
En effet, une heure et demie après le début de la manifestation, la situation a commencé à dégénérer : plusieurs pétards ont été lancés tandis que les participants s’approchaient du Zénith qui accueillera un meeting de la dirigeante du FN lundi.
Par la suite, les manifestants se sont mis à scander « Flics, assassins » en avançant vers la police, forcée de reculer.
La manifestation s’est déroulée à l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques de gauche radicale, dont Solidaires, le NPA, « Action antifasciste Paris-banlieue » et des collectifs de sans-papiers.
Avec AFP et Sputnik