Depuis le tir de 59 missiles Tomahawk vendredi contre un aérodrome de Homs, une question ne cesse de revenir dans toutes les analyses : 23 des 59 missiles de croisière US ont atteint leur cible. Et le reste des engins ? Qu’est-il advenu de 34 autres Tomahawk tirés depuis deux navires de guerre US déployés en Méditerranée ? La réponse, c’est cette vidéo diffusée ce samedi par Al-Alam qui pourrait l’apporter : la DCA syrienne a intercepté et détruit les 34 missiles Tomahawk avant qu’ils n’atteignent la base aérienne de Shayrat.
L’information souligne le décret de la présidence syrienne pour l’interception et la destruction en vol des missiles américains à la minute où l’attaque a commencé. D’autres analystes relèvent le rôle des radars russes qui seraient immédiatement entrés en fonction, après le tir du premier missile. S’agit-il de S-300 syriens ou de S-400 russes déployés en Syrie ? Pourquoi avoir caché cette « riposte cinglante » et n’en parler que deux jours après l’attaque ?
La vidéo publiée par les sources militaires syriennes prouve une chose : si la Syrie et son allié russe ont évité de la publier dans les heures suivant les frappes US, c’était pour éviter une escalade. Mais au regard de la campagne intense de menace contre la Syrie et la Russie, il n’existerait peut-être plus aucune raison pour dévoiler « les faiblesses des missiles US » et « la puissance de la DCA syrienne ».
Les États-Unis ont annoncé ce dimanche par la voix du porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, n’avoir pas averti au préalable la Russie de l’attaque qu’ils allaient lancer contre le territoire syrien. Interrogé par Fox News, le porte-parole a affirmé que « nous n’avons eu aucun contact avec les dirigeants politiques russes », ce qui revient à dire que les États-Unis ont effectivement voulu « prendre de court » les Russes. Mais la surprise semble ne pas « avoir trop bien fonctionné » !
Les analystes affirment encore que la Russie, dont les navires de guerre viennent de regagner la Méditerranée, a fait preuve de retenue pour éviter « une guerre balistique » qui aurait pu déboucher sur un « conflit nucléaire ».
Source de la vidéo : Al-Alam