Le porte-parole de la coalition pro-Riyad a annoncé que l’Arabie saoudite donnait de l’argent à la Grande-Bretagne en échange d’armes qu’elle recevait.
Le général Ahmed Assiri, porte-parole de la coalition sous commandement saoudien a tenu à faire allusion à l’achat d’armes à Londres, disant qu’il ne s’agissait pas de cadeaux offerts par la Grande-Bretagne.
« Par ces achats d’armes, l’Arabie saoudite entend renforcer ses capacités militaires et la Grande-Bretagne consacre l’argent reçu par cette vente aux affaires économiques », a-t-il dit dans un entretien à la BBC.
Rejetant l’information selon laquelle Riyad recevait ces armes comme « cadeaux », Assiri a dit que si la Grande-Bretagne cessait sa vente d’armes, l’Arabie chercherait un autre marché.
Selon la chaîne al-Alam, interrogé par le journaliste de la BBC sur les tergiversations saoudiennes pour l’envoi d’aides humanitaires au Yémen, il a prétendu que la coalition saoudienne avait renvoyé les camions transportant des aides humanitaires des régions sous contrôle des Houthis afin d’empêcher le trafic d’armes et de les amener à la table des négociations.
Tentant de justifier l’emploi de bombes à sous-munitions par Riyad, le porte-parole de la coalition sous commandement saoudien a encore prétendu que ce genre de bombes ne faisait pas partie d’armes chimiques et prohibées, et que par contre, elles faisaient partie de la capacité militaire utilisée par l’aviation de tous les pays du monde.
En réponse à une question portant sur la pression exercée par l’Arabie saoudite sur la Grande-Bretagne pour qu’elle lui vende des armes, Assiri a indiqué :
« Riyad a conclu des contrats militaires avec Londres et lui a donné de l’agent ; l’argent qui a promu l’économie britannique. Ces armes ont renforcé la capacité militaire saoudienne et si la Grande-Bretagne décide de ne plus vendre d’armes à Riyad, notre pays trouvera un autre marché. »