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Quelques vérités sur l’attaque chimique à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des enfants victimes de la contamination à Idlib. ©AFP

Mais l’ensemble des indications prouvent que la soi-disant opposition armée, avec le soutien des relais d’information dont elle dispose au niveau international et en obéissance aux parties désireuses de mettre fin au processus politique en Syrie, a excellé dans la fabrication d’une nouvelle propagande qui accuse le gouvernement syrien d’utiliser des armes chimiques.

Sur cette base, nous posons, en qualité d’observateurs, une série de questions et d’interrogations, dans l’espoir que l’un de vous sera capable de nous fournir des informations véridiques.

1. Pourquoi des pages internet et des réseaux sociaux ont-ils publié des photographies d’enfants prétendument tués après avoir été asphyxiés par un gaz toxique, mais portant du sang sur leur corps ?

2. Pourquoi, jusqu’à présent, les médias ont-ils été incapables de nous indiquer l’endroit précis du bombardement ?

3. Pourquoi les médias ont-ils recommandé de ne pas s’approcher du site du bombardement, alors que les images diffusées montrent des dizaines de personnes donnant des soins aux blessés ?

4. Pourquoi les terroristes des Casques blancs portaient des masques à gaz pour se prémunir des émanations toxiques, alors qu’au même endroit, il y avait des dizaines d’autres qui ne portaient même pas de masques antipollution ?

5. Pourquoi les vêtements de certains ont-ils été retirés et pas ceux des autres ?

6. Comment veulent-ils nous convaincre de la crédibilité d’une vidéo montrant un site bombardé avec des gaz toxiques, dans laquelle le gaz n’a pas touché tous les habitants de la région, mais a ciblé certains d’entre eux, les blessés l’étant à des degrés divers ?

7. Pourquoi Firas Karam, le correspondant de la télévision Orient, a-t-il fait une allusion à la possibilité d’attaques au gaz toxique des heures avant l’évènement, et il a affirmé que les attaques auraient lieu à Hama ?

8. Firas Karam a aussi dit que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques quelques jours auparavant, faisant plus de soixante-dix victimes, mais pourquoi n’a-t-il pas présenté des photos et pourquoi la communauté internationale n’a-t-elle pas réagi prestement comme elle le fait maintenant à Khan Cheikhoun ?

Des observateurs russes ont déclaré que les témoignages et les vidéos de la ville de Khan Cheikhoun ne contiennent aucune indication quant à l’utilisation de bombes aériennes contenant des produits chimiques et qu’il est clair que la source de pollution est terrestre.

Les observateurs ont indiqué que le largage de produits chimiques à partir d’aéronefs ne peut se réaliser que de deux manières, soit avec des moyens spécifiques de pulvérisation des produits toxiques (moyen utilisé par l’armée américaine au Vietnam), soit en larguant des bombes aériennes contenant des matières chimiques.

Et selon la météo, les conditions météorologiques dans la région de Khan Cheikhoun étaient bonnes mardi matin (quand a eu lieu la prétendue attaque) avec une couverture nuageuse partielle, une vitesse de vent de 3 mètres par seconde et une visibilité de 1500 mètres.

Ces observateurs ont assuré que si l’aviation syrienne avait largué une bombe chimique ou si elle avait pulvérisé des produits toxiques, il y aurait eu des milliers de morts.

Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur Dima Hassan

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SOURCE: FRENCH PRESS TV