Le conseiller pour les affaires humanitaires de l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Jan Egeland, a annoncé ce jeudi 6 avril que cette organisation avait demandé aux États-Unis, à la Russie, à la Turquie et à l’Iran d’intervenir pour instaurer un cessez-le-feu de 72 heures en Syrie afin d’envoyer une aide humanitaire dans des régions comme la Ghouta orientale près de Damas.
À l’issue d’une réunion hebdomadaire en Suisse sur la situation humanitaire en Syrie, Jan Egeland a dit aux journalistes accueillir favorablement l’intérêt que portent les États-Unis au règlement de la guerre en Syrie, à condition que de nouvelles mesures soient prises par Moscou et Washington pour trouver une solution politique aux affrontements dans ce pays, a rapporté Reuters depuis Genève
Egeland a émis l’espoir de parvenir à un tournant décisif en ce qui concerne la crise syrienne.
Et ce alors que la ville de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib en Syrie a fait l’objet il y a quelques jours d’une attaque chimique causant la mort de plusieurs civils, dont des enfants.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni accusent le président syrien, Bachar al-Assad, d’avoir commis cette attaque dans la banlieue d’Idlib, mais l’armée syrienne dément toute implication dans cette frappe.