Nombre de sénateurs américains s'efforcent d'imposer de nouvelles sanctions à l'encontre de la République islamique d'Iran.
Il y a seulement deux ans, le G5+1 dont Washington et Moscou, ont signé un traité historique garantissant que les activités nucléaires de l'Iran ne conduiraient qu'à des fins civils. Mais les promesses faites par les États-Unis dans le cadre de cet accord risquent d'être contournées par le nouveau président Donald Trump, a écrit Sputnik.
En fait, nombre de sénateurs américains s'efforcent maintenant de porter atteinte au traité, signé le 2 avril 2015, entre l'Iran et les 5+1, qui a permis la levée d'une partie des sanctions contre Téhéran, en contrepartie des inspections régulières des installations nucléaires de l'Iran par les observateurs du Conseil de sécurité des Nations unies.
Depuis, Téhéran a respecté tous ses engagements, ce qui n'est pas, toutefois, le cas des États-Unis qui avancent de temps à autre une nouvelle allégation, menaçant l'Iran de nouvelles sanctions.
Les sénateurs américains qui cherchent à encourager Trump à renouveler les sanctions contre l'Iran, semblent courtiser l'Arabie saoudite qui a choisi d'acheter des armes aux États-Unis plutôt qu'à la Russie et qui ne cesse d'accuser l'Iran de soutenir le terrorisme.
Le sénateur Bob Corker a déposé, jeudi 23 mars, un projet de loi intitulé « Combattre les activités déstabilisatrices de l'Iran » au Comité des relations extérieures du Sénat des États-Unis. Jusqu'au mardi 28 mars, 25 sénateurs dont 11 démocrates ont exprimé leur soutien à cette mesure.