En France, l’ancien Premier ministre, Manuel Valls, battu par Benoît Hamon lors de la primaire de la gauche, a indiqué qu’il voterait pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle parce qu’il ne veut prendre aucun risque pour la République.
Interrogé sur l’antenne de BFMTV/RMC sur le fait de savoir s’il allait voter pour le candidat d’En Marche ! après avoir progressivement rompu avec le candidat socialiste depuis la fin janvier, Manuel Valls a en effet répondu : « Oui, parce que je pense qu’il ne faut prendre aucun risque pour la République. Donc je voterai pour Emmanuel Macron. »
L’ex-Premier ministre Valls ajoute : « Je ne demande rien, je n’ai rien à négocier. Ce n’est pas un ralliement, c’est une prise de position. C’est le choix de la raison. »
Le destinataire de ces faveurs, Emmanuel Macron, a remercié Valls de sa décision, tout en écartant une éventuelle participation de ce dernier à ses futures équipes gouvernementales : « Je serai et je resterai le garant du renouvellement politique et des visages. »
Par ailleurs, Emmanuel Macron, candidat d’En Marche ! à l’élection présidentielle, se félicitait dimanche du ralliement d’une dizaine de sénateurs centristes, dont Michel Mercier, qui a été ministre du gouvernement Fillon et qui permettra selon Macron de « créer au Sénat une force qui structurera notre action ».
Emmanuel Macron s’est en plus refusé à « commenter les rumeurs » de ralliement de Dominique de Villepin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, alors que ce bruit circule depuis plusieurs semaines déjà, selon l’AFP.
Fin décembre, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin avait déclaré qu’Emmanuel Macron était le seul candidat à la présidentielle « qui aujourd’hui s’adresse à tous les Français ».