Pour le président iranien, l’islamophobie, le racisme et le takfirisme proviennent tous d’une même racine.
Prenant la parole à l’Université de Moscou, ce mardi 28 mars, devant les professeurs et les étudiants russes, le président iranien Hassan Rohani a souligné :
« Aujourd’hui, nous sommes témoins, malheureusement, de la propagation de l’extrémisme violent dans le monde. L’islamophobie, le racisme et le takfirisme se sont joints pour contrer la cohésion des nations et propager la violence et l’extrémisme. »
Il a jugé qu’une volonté mondiale était nécessaire pour une lutte contre les racines de la violence et de l’extrémisme.
« L’homme contemporain a plus que jamais besoin de modération. Le déclin du règne de l’Occident sur le monde et la fin de la monopolisation de la richesse, du pouvoir et de la technologie représente une opportunité historique pour les nations afin de fonder de nouvelles structures mondiales ; structures qui en s’appuyant sur les valeurs humaines communes telles que la paix, l’équité, l’égalité, la liberté, la modération, le respect des cultures et des droits des nations et le refus de la tension et de la violence, peuvent transformer le monde en un endroit plus sûr », a-t-il indiqué.
Pour le président iranien, ceux qui ont tracé une image noire et violente de la religion qui propage le message de l’émancipation de l’homme, non seulement ont privé l’humanité d’une vie sociale marquée par l’unité, la paix et la quiétude, mais pis encore, ils ont massacré des hommes au nom de la religion.
Il affirme que la solution à cette situation déplorable est, tout d’abord, de faire preuve de tolérance et de retenue, et ensuite de développer un dialogue multilatéral et sincère tout en respectant les intérêts de tous les pays.
« Dans mon point de vue, la coopération régionale doit contribuer à la création d’une région plus stable et plus forte où on est capable de résoudre les divergences et de développer la sécurité collective et le commerce équitable », a-t-il précisé.