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Le Pentagone veut renforcer sa présence au Yémen

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo diffusée sur le site internet de l’US Navy, le 8 octobre 2016, du porte-avions USS Enterprise et du destroyer USS Nitze dans les environs du golfe d’Aden. ©AFP

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a demandé à la Maison-Blanche de lever les restrictions imposées sous la présidence d’Obama concernant le soutien à la coalition pro-Riyad au Yémen.

Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le patron du Pentagone a plaidé pour la participation militaire de Washington à la guerre menée par l’Arabie saoudite contre le Yémen.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis. ©AFP

Dans le cadre d’un rapport annuel à l’adresse du conseiller du président américain pour la sécurité nationale, le général Herbert Raymond McMaster, le secrétaire américain à la Défense a dit qu’un soutien limité de Washington à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans leur offensive contre le Yémen pourrait contribuer à la lutte contre une menace commune.

Selon le Washington Post, il a demandé à la Maison-Blanche de lever l’interdiction du soutien militaire américain aux pays arabes ayant agressé le Yémen, interdiction ratifiée lors de la présidence de Barack Obama, et de faire face au mouvement Ansarallah.

La confirmation d’une telle demande marquerait un changement de cap flagrant des États-Unis, puisqu’ils menaient jusqu’ici des raids aériens restreints sur les positions d’al-Qaïda au Yémen et apportaient un soutien indirect aux pays agresseurs.

Le Washington Post a également écrit que cela pourrait être un message ouvert de l’administration de Donald Trump à Téhéran, d’autant plus qu’elle avait déjà prétendu que l’Iran était en train de former, d’armer et d’orienter les chiites d’Ansarallah dans une guerre par procuration contre les monarchies sunnites du golfe Persique.

« La première question que doit se poser la Maison-Blanche est de savoir s’il faut soutenir l’opération proposée par les Émirats arabes unis en vue de chasser Ansarallah du port d’al-Hudaydah », a dit le général James Mattis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV