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Des soldats supplémentaires US en Irak et en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces spéciales US dans la banlieue de Manbij, février 2017 ©réseauinternational

Les États-Unis envisagent d'envoyer 200 militaires supplémentaires dans les différents pays de la région du Moyen-Orient.

L'information reprise par Al-Alam, chaîne arabophone iranienne, a été diffusée une première fois par Fox News, le seul média américain qui se sent proche de l'administration américaine.

Le général Stephen Townsend, commandant des opérations américaines (Archives)

 

Citant des sources militaires, FoxNews fait état du déploiement de deux régiments liés au 82e bataillon héliporté de l'armée américaine, régiments qui réunissent un total de 200 soldats qui " devront se positionner en Irak ou en Syrie". Selon cette source, les militaires américains seront dépêchés au Moyen-Orient sur demande du général Stephen Townsend, commandant des opérations américaines sous le prétexte fallacieux de lutter contre Daech dans la région. Le haut gradé est basé à Bagdad.

On ignore où le contingent en question va être déployé (Syrie ou Irak), mais on s'attend à ce que le Pentagone rende publics davantage de détails à ce sujet.

Avant d'être élu président des États-Unis, Donald Trump avait, à maintes reprises, dénoncé les équipées militaires américaines hors des frontières US, mais dès son investiture, et entouré de nombreux généraux, il a emboîté le pas à ses prédécesseurs , Obama et Bush. Il y a quelques jours, des images ont été diffusées mettant en scène des soldats de la force spéciale US héliportée dans la banlieue de Raqqa. Ces forces se seraient en fait accompagnées de Kurdes syriens et elles veulent devancer l'armée syrienne et ses alliés dans la bataille pour la "libération" de Raqqa. Une toute dernière information fait part de la reprise de l'aéroport militaire de Tabqa dans la périphérie nord de Raqqa, ce qui laisse supposer le déploiement de davantage de militaires américains en Syrie dans les jours à venir. 

 

Les drones de Daech (Archives)

Côté irakien, où la présence militaire américaine s'est renforcée depuis 2014 soit depuis la chute de Mossoul, les Américains font du forcing pour obtenir la dissolution des forces de mobilisation populaire, ce corps armé composé de volontaires qui a réellement battu les terroristes de Daech et qui les a fait reculer dans leurs derniers tranchées au centre de Mossoul.

Parallèlement à l'envoi de troupes au Moyen-Orient, les États-Unis annoncent la vente des drones à leurs alliés arabes dans la région : Boeing a affirmé dimanche vouloir vendre des "drones sophistiqués" à certains pays arabes de la région. Interrogé par les journalistes, le chef du département pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord, et la Turquie a commenté en ces termes la vente des drones US "aux clients arabes des États-Unis dans la région", clients qui selon lui, " font face aux mêmes menaces que les États-Unis ".

Certains régimes arabes de la région font partie des principaux sponsors de Daech aussi bien en Irak qu'en Syrie, ce qui revient à dire que les terroristes de Daech seront dotés à l'avenir des drones les plus sophistiqués. L'ex-président US avait donné son aval à la vente des drones de reconnaissance et de combats US aux certains pays arabes du Moyen-Orient et ces drones sont aujourd'hui utilisés par Daech dans ses opérations. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV