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Le Pentagone veut muscler sa présence en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des chars américains dans la banlieue ouest de Manbij, au nord de la Syrie. ©AFP

La présence militaire des États-Unis en Syrie devrait se renforcer durant le mandat de Donald Trump.

Le Pentagone a proposé un nouveau plan pour reprendre Raqqa, le principal bastion de Daech en Syrie, qui prévoit une participation accrue des forces américaines.

Selon l’Associated Press, ce plan consiste à lever les restrictions sur le nombre des forces d’infanterie américaines, qui avaient été imposées par l’administration Obama. Des centaines de militaires américains épaulent les Forces démocratiques syriennes.

Cette nouvelle stratégie donnerait une plus grande marge de manœuvre aux commandants de l’armée, qui décideraient du nombre des forces militaires et des batteries nécessaires.   

Selon des sources au sein de l’administration américaine, le Pentagone prévoit de déployer mille hommes en Syrie, en renfort aux 900 forces spéciales déjà sur place.

Le président américain Donald Trump (G) veut renforcer la présence militaire des États-Unis en Syrie. (Photo d’archives)

Pour Damas, la présence des militaires américains en Syrie est une « agression » contre son intégrité territoriale, puisqu’elle s’est effectuée sans son aval.  

Les États-Unis ont déboursé jusqu’à présent plus de 11,5 milliards de dollars pour leur projet en Syrie. Cette somme a été consacrée en partie à la formation des groupes rebelles qui s’opposent au gouvernement de Bachar al-Assad. L’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, la Jordanie, les Émirats arabes unis et le régime israélien sont impliqués, au même titre que les États-Unis, dans la formation militaire des terroristes en Syrie. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV