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Washington place les noms de deux opposants bahreïnis sur la liste noire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancien secrétaire d'État américain, John Kerry (centre) avec le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Khalid bin Ahmed al-Khalifa (g) lors de la réunion du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) à Manama à Bahreïn, le 7 avril 2016. ©AFP

Le département d'État américain s a publié un communiqué dans lequel, il a mis les noms des deux Bahreïnis résidant en Iran sur sa liste noire, et il a répété les accusations infondées contre la République islamique d'Iran.

Le communiqué affirme que Washington continue d'apporter son soutien au gouvernement bahreïni contre ce qu'il a appelé "les menaces de l'Iran" tout en accusant l'Iran de "soutenir le terrorisme"

Le gouvernement américain a mis le vendredi 17 mars les noms de "Hassan Youssef" et "Morteza Majid Ramadan Alavi", deux citoyens bahreïnis résidant en Iran sur sa liste noire des sanctions sous prétexte de lien avec le terrorisme.

Le communiqué du département d'État américain ne fait aucune allusion aux répressions des opposants par le régime des Al-e Khalifa.

Depuis le 14 février 2011, Bahreïn est devenu le foyer d’une révolte populaire contre le régime des Al-e Khalifa. Les Bahreïnis demandent la justice, la liberté et réclament également l’arrêt des discriminations et l’instauration d’un régime démocratique. Le régime de Manama, avec le feu vert des États-Unis et avec l'aide des forces de sécurité saoudiennes, réprime les manifestations pacifiques de la population.

Les Bahreïnis ont récemment célébré le sixième anniversaire de leur révolution dans une atmosphère de plus en plus tendue en raison de la récente mise à mort de 3 jeunes chiites par le régime et tout en sachant que les protestations ne cessent de prendre de l’ampleur.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV