TV

La tension raciale inquiète les Américains

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation à New-York ( Photo d'illustration)

Selon les résultats d’un sondage effectué par l’institut Galop aux États-Unis la moitié des Américains sont vivement inquiets quant aux relations entre les différentes races dans ce pays.

Selon le sondage effectué par Galop, 42 % des Américains sont inquiets quant à la tension raciale aux États-Unis qui s’est intensifiée de 7 % par rapport à l’année dernière.

C’est la troisième année consécutive que les inquiétudes quant à la poussée du racisme se sont considérablement intensifiées soit 17 % en 2014, 28 % en 2015 et 35 % en 2016.

Cette inquiétude s’expliquerait par la mort d’un Noir non armé tué par les policiers américains et les représailles qui ont suivi.

« Black Lives Matter » (la vie des Noirs compte BLM), est apparu aux États-Unis en 2013 à la suite de l’acquittement judiciaire du policier inculpé pour la mort d’un Noir non armé. Ce mouvement a pris de l’ampleur après les assassinats de John Crawford III et d’Eric Garner, en 2014, a écrit Galop.

« Des mouvements comme “Black Lives Matter” mettent clairement en exergue les relations chancelantes entre les Noirs et les Blancs aux États-Unis », ajoute cet institut de sondage.  

Selon les résultats d’un sondage effectué par cet institut, le lendemain de la victoire de Barak Obama aux élections présidentielles américaines en 2009, 70 % des Américains estimaient que la question du racisme avait été atténuée après l’arrivée au pouvoir d’Obama.

Au début du mandat d’Obama en 2010, le nombre de personnes qui étaient préoccupées par la discrimination raciale a diminué de 13 %, soit à son plus bas niveau, mais le dernier sondage effectué par l’institut Galop montre qu’au cours de ces 7 dernières années les inquiétudes se sont considérablement intensifiées

La partie de la campagne électorale divisionniste et controversée de Donald Trump, devenu président américain, portant sur la question du racisme pourrait être considérée comme un facteur de l’augmentation des inquiétudes aux États-Unis. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV