Dans ses relations essentiellement économiques avec la Turquie, Moscou n’agit jamais au détriment de ses relations géostratégiques avec Damas, a déclaré le membre du Parti social nationaliste syrien.
« Quelle que soit la puissance de l’alliance avec la Turquie, Moscou n’agira jamais au détriment de son alliance avec Damas », a assuré au journaliste de Farsnews, Tariq al-Ahmed, porte-parole du Parti social nationaliste syrien.
Les relations de la Russie avec la Syrie sont plus enracinées que celles avec la Turquie et cela en raison des facteurs géostratégiques que la Syrie fournit à la Russie, a-t-il ajouté.
Membre de l’OTAN, la Turquie représente une menace pour la Syrie, a-t-il indiqué avant de poursuivre : « la Russie entretient des relations économiques avec la Turquie tandis que ses relations avec la Syrie sont purement stratégiques comme celles entre Téhéran et Damas ».
Le porte-parole reste persuadé que la condamnation par la Turquie de l’explosion terroriste à Damas était une « nécessité politique » qui a été employée en raison de son entrée dans un processus politique basé sur les intérêts communs avec l’Iran et la Russie, a-t-il précisé.
Al-Ahmed de poursuivre : « la tension dans les relations entre la Turquie et l’UE est bien plus grave que la détérioration des relations, car les ressortissants turcs résidant en Europe sont aux prises avec cette tension. Nous serons témoins de l’intensification de conflits entre les Kurdes et les Turcs en UE. En soutenant le terrorisme en Syrie, la Turquie s’est fait petit à petit prendre au piège. »
Réagir aux événements reste la seule option pour la Turquie ; pourtant, malgré ses efforts, une chute ne semble pas improbable.