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Assailli de toute part par différentes affaires, Netanyahu se justifie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu (Archives)

L’obsession anti-iranienne du Premier ministre israélien fait depuis longtemps les choux gras de la presse en Israël. Cette obsession semble toutefois atteindre des degrés inégalés depuis que le chef de la Likoud se trouve au cœur d'une affaire de détournement de fonds d'une ampleur sans précédent.

Dans un rapport daté de vendredi, le quotidien israélien Maariv affirme que Netanyahu a pris de court ses interrogateurs en pleine conférence de presse, en "se précipitant soudain sur l'appareil téléphonique pour composer le numéro de Trump et lui parler du nucléaire iranien et des menaces que fait courir l'Iran à Israël"!

Netanyahu et son épouse sont reconnus coupables d'avoir reçu des " cadeaux" de la part de richissimes hommes d'affaires en échange de " facilités" qu'il leur aurait accordées. Cette affaire est connue sous le nom de l'affaire "1000". Une autre affaire baptisée "2000" tourne autour des contacts qu'aurait pris Netanyahu avec le rédacteur en chef de Yediot Aharonot, contacts qui " auraient contribué dans la foulée à ce que le journal change de ligne éditoriale et tempère ses critiques contre le Premier ministre et ses politiques". Netanyahu aurait en échange "créer des obstacles" à la parution et à la distribution d'un autre journal, rival de Yediot Aharonot, c'est-à-dire Israël Hayom.

Cet épisode, selon Maariv montre une nouvelle fois "comment Netanyahu utilise l'Iran comme un épouvantail pour justifier ses fautes aux yeux de l'opinion israélienne" : "Netanyahu a transformé une séance d'interrogatoire en un cirque en coupant la parole aux policiers et en se précipitant vers le téléphone pour appeler Trump au sujet de l'Iran et de ses menaces."

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV