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Le wahhabisme bahreïni et la crise syrienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des éléments terroristes de Daech. (Photo d’archives)

Avec le déclenchement de la crise en Syrie, les courants salafistes et wahhabites de Bahreïn ont commencé à apporter un soutien sans ambages aux groupes terroristes et takfiristes opérant en Syrie. Certains membres de ces courants ont même rejoint les rangs des groupes terroristes en Syrie tels que le Front al-Nosra (rebaptisé Fatah al-Cham) et Daech.

Selon certaines sources, le cheikh Fayçal al-Ghurair et Abdelhalim Morad, deux dirigeants du mouvement Jabhat al-Asala, étaient chargés d’assurer les frais de la formation, de l’équipement et de l’envoi en Syrie de 1 530 terroristes armés à hauteur de 4 millions de dollars par personne.

Il y a aussi des informations qui disent que trois hauts dirigeants du mouvement Jabhat al-Asala avaient traversé illégalement les frontières turques et étaient entrés sur le territoire syrien en août 2012, puis qu’ils y avaient rencontré les groupes takfiristes armés qui combattent le gouvernement syrien.

Un rapport du département d’État américain sur 131 sponsors des groupes terroristes souligne qu’ils sont présents dans 31 pays et que deux d’entre eux sont des muftis takfiristes bahreïnis.

Abdelhalim Morad, député salafiste bahreïni, a dit que les membres du groupe al-Busaiteen se rendaient dans les lycées de garçons pour tenter d’inciter les jeunes à rejoindre les groupes takfiristes armés en Irak et en Syrie.

Le mufti salafiste Salah al-Jodar a pour sa part révélé que des jeunes de moins de 17 ans étaient recrutés pour participer aux guerres « sacrées » en cours dans ces deux pays.

Dans ce droit fil, les médias arabes, citant le chercheur arabe Bachar al-Hadi, ont réitéré que le Bureau des œuvres pieuses des sunnites de Bahreïn enseignait depuis 2012 le livre que Daech avait déclaré obligatoire après l’occupation des régions en Irak et en Syrie.

D’autre part, il existe des rapports selon lesquels le colonel Adel Flaifel, connu pour les tortures qu’il a infligées aux révolutionnaires bahreïnis et jugé pour la même raison, tente de devenir le pionnier du groupe terroriste Daech à Bahreïn. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV