Des assaillants armés ont attaqué, mercredi 8 mars, l’hôpital militaire Sardar Daud Khan, non loin de l’ambassade américaine à Kaboul avant de s’accrocher avec les forces de sécurité afghanes.
Plusieurs tirs ont d’abord retenti, suivis d’une première explosion qui s’est produite vers 9 h 10 à Kaboul.
Un des assaillants s’est fait exploser devant l’hôpital. Les autres assaillants, équipés d’armes automatiques, dont des RPG et des grenades, ont pénétré dans l’établissement avant de se positionner aux 3e et 4e étages. Des affrontements les ont opposés aux forces de sécurité afghanes.
L’escalade de l’insécurité en Afghanistan sert les intérêts des États-Unis, en justifiant leur retour militaire dans ce pays.
Un général américain a récemment demandé, dans un rapport à l’adresse de la Commission de la défense du Sénat, l’expédition de quelques milliers de militaires supplémentaires vers l’Afghanistan, ce qui ne va pas forcément réjouir l’opinion publique américaine qui continue de refuser le retour des États-Unis dans ce pays.
Les forces de sécurité afghanes ont encerclé cet hôpital militaire de 400 lits situé dans le quartier de Wazir Akbar Khan, où se trouvent notamment les représentations diplomatiques du Royaume-Uni et des États-Unis.
Selon un employé de l’hôpital en question, un certain nombre d’assaillants se trouvent encore dans l’hôpital. Il a déclaré avoir vu des individus armés portant des sarraus pénétrer dans ce centre de soin. Selon Sputnik, on dénombre deux morts, dont un médecin et un patient, ainsi qu’une soixantaine de blessés.