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Tir d’un missile yéménite près d’une base militaire saoudienne à Asir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missile Zelzal-2 tiré en direction des positions saoudiennes en Arabie saoudite. (Capture d'image)

Un missile Zelzal-2 a été tiré depuis le Yémen vers les positions saoudiennes au sud de l’Arabie saoudite, dans la région d’Asir.

Le missile a frappé, dimanche 6 mars, les environs d’une base militaire à Asir, au sud de l’Arabie saoudite où sont déployés les militaires saoudiens et leurs mercenaires.

Cité par la chaîne Al-Massira, l’unité balistique de l’armée yéménite épaulée par les forces d’Ansarallah, ont visé la base militaire d’Alab dans la région d’Asir.

Une source de l’armée yéménite qui a requis l’anonymat, a ajouté que les unités d'artillerie de l'armée yéménite épaulées par les comités populaires issus d'Ansarallah, avaient aussi attaqué samedi la base militaire d’Al-Hajez, toujours à Asir.

Selon un rapport du centre de recherche Global Research, l’Arabie Saoudite a commis des crimes de guerre au Yémen. La coalition dirigée par l'Arabie saoudite recourt aux raids aériens, causant de nombreuses victimes civiles. Riyad est « responsable », selon Global Research, de ces « crimes de guerre ». Ce centre de recherche a qualifié l’agression saoudienne contre le Yémen de « violation flagrante des lois internationales ».

Évoquant le fait que le peuple yéménite est contre le Président démissionnaire Mansour Hadi, il s’attarde dans son rapport sur le bilan sanglant des manifestations du 8 mars 2011 au Yémen où au moins 50 personnes ont été tuées et 240 autres blessées.

Rejetant les allégations de Riyad et ses alliés selon lesquelles le gouvernement du Président démissionnaire yéménite était légal, Global Research a noté que «  Mansour Hadi et son gouvernement se sont retirés du pouvoir suite au soulèvement populaire et l’intervention de la coalition saoudienne au nom de l’aide au pouvoir yéménite n’est pas justifiable ».

Le conflit yéménite s'est aggravé avec l'intervention militaire en mars 2015 de la coalition saoudienne. Les crimes et les abus commis par cette coalition avec la bénédiction et les armes de l'Occident ont fait réagir de nombreuses instances internationales des droits de l’homme qui se sont alarmées de la manière dont la coalition dirigée par Riyad mène son offensive au Yémen.

Riyad a imposé un blocus total au Yémen immédiatement après ces premiers bombardements qui ont presque totalement interrompu les aides et les importations vers le territoire yéménite et engendré des conséquences désastreuses dont la famine. Plus d'un quart des Yéménites, soit sept millions de personnes, sont menacés par la famine, selon l’ONU.

Depuis mars 2015, l’intervention militaire de la coalition saoudienne contre le Yémen a fait plus de 12 mille morts, des dizaines de milliers de blessés et des millions de déplacés. Par ailleurs, la majeure partie des infrastructures a été détruite. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV