Hier, samedi 4 mars 2017, le président français, François Hollande, a de nouveau fait allusion aux récentes déclarations du président américain Donald Trump concernant la situation sécuritaire et la perte d’identité de la France.
Suite aux récentes déclarations du président américain Donald Trump, le président français, en adressant un nouvel avertissement à son homologue américain, lui a donné la réponse suivante : « Le monde aime Paris, nul ne pourra le décourager d’y venir et rien ne pourra arrêter cette volonté du monde d’être présent à Paris. »
Telle fut mot pour mot la réponse donnée à son homologue américain par le président français, qui a ajouté : « La France est fière d’accueillir le monde à Paris, le monde qui vient toujours, fidèle à l’histoire de Paris, fidèle aussi à la culture qui se déploie à Paris. »
Lors d’une réunion annuelle avec des conservateurs américains, Donald Trump avait tenu un discours à la fin du mois de février dans lequel il avait dirigé allusivement ses propos sur les attentats terroristes qui ont affecté la France et sa capitale en ces termes :
« J’ai un ami, c’est quelqu’un de très très important. Il adore la Ville lumière. Pendant des années, tous les étés, il allait à Paris, avec sa femme et sa famille. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps et j’ai dit “Jim, comment va Paris ?" ; “Je n’y vais plus. Paris n’est plus Paris.” Il n’aurait jamais raté une occasion. Aujourd’hui, il n’envisage même plus d’y aller. »
Le jour suivant, le président français, en visite au parc d’attractions Disneyland Paris, sans mentionner directement Donald Trump, avait fait part de son intention d’envoyer un billet d’entrée à un Américain pour lui faire comprendre ce que c’est la France.
« Il faut envoyer au monde entier ce message que la France est aimée. Par les Américains, enfin la plupart des Américains, et partout dans le monde. J’enverrai peut-être un billet spécial à l’un d’entre eux pour qu’il vienne au moins à Eurodisney et qu’il comprenne ce qu’est la France », avait alors déclaré le président français.
Avec AFP