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États-Unis: le tueur du Kansas croyait avoir tué des "Iraniens"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le tuer du Kansas, Adam Purinton, 51 ans. ©Reuters

L’homme arrêté pour avoir tiré sur deux ingénieurs indiens dans un restaurant dans l’État du Kansas croyait avoir tué des Iraniens.

Vétéran de la marine américaine, Adam Purinton, 51 ans, a tiré mercredi soir sur trois personnes, dont deux hommes indiens. L’un des deux Indiens, dénommé Srinivas Kuchibhotla, 32 ans, a été tué et l’autre du même âge, a été blessé.

Le tueur a été accusé de meurtre avec préméditation. Il a comparu pour la première fois, lundi 27 février, devant le tribunal par vidéoconférence. Il a également été accusé de deux tentatives de meurtre.

« Sortez de mon pays ! », criait Adam Purinton, avant de tirer sur Srinivas Kuchibhotla et son ami, Alok Madasani, selon les témoins oculaires.

Une photo d’archives montrant l’Indien tué dans le Kansas, Srinivas Kuchibhotla (D) et son épouse, Sunayana Dumala.

Après la fusillade, Purinton s’est rendu dans la ville de Clinton dans l’État du Missouri. C’est dans un restaurant de la ville que le tueur confie à une employée ce qu’il vient de faire et qu’il cherche un refuge pour se mettre à l’abri de la police. L’employée apprend du tueur qu’il a tué deux « Iraniens » à Olathe dans le Kansas. Elle appelle la police et demande aux policiers d’éteindre leur sirène en arrivant. 

Motivé par le racisme, cet acte criminel s’ajoute aux inquiétudes des migrants aux États-Unis qui connaissent déjà assez de difficultés depuis que le nouveau président américain a émis son décret anti-immigration.

Rappelons que Trump a signé le 23 janvier un décret interdisant aux ressortissants de 7 pays (Irak, Iran, Syrie, Soudan, Libye, Yémen et Somalie) l’entrée aux États-Unis. Cette décision s’est heurtée aux vives protestations des groupes des droits de l’Homme et des hommes politiques aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis et à terme, a été suspendue par la Cour d’appel fédérale. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV