Le Parlement iranien (Majlis) a adopté un projet de loi selon lequel 2 billions de rials seront consacrés au retour des Iraniens résidant aux États-Unis pour l’année 1396 du calendrier iranien, soit du 21 mars 2017 au 21 mars 2018.
Les parlementaires iraniens ont ajouté, ce dimanche 26 février, une clause au projet de budget de l’État 2017-2018 qui concerne le retour des investisseurs iraniens résidant sur le sol américain. En réalité, elle intervient en réponse au décret anti-immigration de Donald Trump qui interdit l’entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans, dont l’Iran.
Selon ce nouveau projet de loi, un budget estimé à 2 billions de rials iraniens sera mis à la disposition des ministères des Sciences, de l’Économie et des Finances à partir de la nouvelle année du calendrier iranien, dans le but d’attirer les ressources humaines et les investisseurs iraniens résidant aux États-Unis.
« Par ce projet de loi, nous encourageons les Iraniens à revenir au pays », a déclaré Ali Larijani, le président du Parlement iranien.
Un des députés à l’initiative de ce projet de loi a précisé qu’il était une réponse au décret anti-immigration de Trump. « C’est un message clair au monde : la République islamique d’Iran se soucie de tous ses ressortissants à travers le monde. S’ils ont été victimes de la malveillance des Américains, nous les accueillons à bras ouverts. Les frontières de l’Iran sont ouvertes à tous les Iraniens qui souhaitent revenir », a-t-il ajouté.
Donald Trump a décrété l’interdiction d’entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans (Iran, Irak, Syrie, Yémen, Libye, Somalie et Soudan). Néanmoins, la Cour d’appel fédérale de San Francisco maintient le gel du décret.