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Les terroristes soutenus par la Turquie ont prétendu avoir repris al-Bab

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’ASL affirme occuper la ville syrienne d’al-Bab. ©Fars News

En Syrie, le groupe armé qui se fait appeler Armée syrienne libre (ASL) a prétendu avoir repris le contrôle de la ville septentrionale d’al-Bab.

En fait, c’est le site libanais Al-Nachrah qui, ce jeudi 23 février, s’est contenté de diffuser cette nouvelle en ne donnant aucun autre détail sur les circonstances d’une telle reconquête. Pour l’instant, aucune source officielle n’a confirmé la véracité de l’information.

Le site internet Al-Masdar, en se basant sur des sources affiliées aux opposants syriens, nous apprend qu’au terme des négociations avec Daech, les responsables turcs sont arrivés à la conclusion que le départ des terroristes de la ville serait le seul moyen pour Ankara de sauver la face.

À en croire d’autres sources proches des opposants syriens, les autorités turques se sont vues dans l’obligation de payer les chefs daechistes pour les convaincre de retirer leurs éléments de la ville et de céder la place aux groupes armés participant à l’opération Bouclier de l’Euphrate. 

Fustigeant la Turquie pour sa violation du territoire national syrien, Ali Haïdar, ministre syrien de la Réconciliation nationale, a réitéré sa volonté de mettre fin à l’intervention militaire turque dans le nord de la Syrie en recourant dans un premier temps à une solution diplomatique.

« La politique du gouvernement syrien et son positionnement face à la présence des forces turques n’ont pas changé. Cette occupation du nord de la Syrie par l’armée turque constitue une violation flagrante de la souveraineté territoriale de la Syrie », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur l’éventualité d’un conflit entre la Syrie et la Turquie, il a répondu :

« Le choix du lieu, du moment et de la modalité d’une telle confrontation revient au gouvernement et au commandement militaire. Peut-être vaudrait-il mieux chercher dans un premier temps à résoudre ce problème par des voies politiques pour éviter que cela ne se transforme en une confrontation directe. »

Il a conclu ses propos en disant que la Syrie ne s’interdisait aucunement une guerre frontale avec la Turquie :

« La seule chose interdite, c’est la tentative de la Turquie d’imposer sa présence au gouvernement syrien. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV