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Mer de Chine méridionale : le système de missiles chinois, une épreuve pour Trump

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La mer de Chine méridionale. ©AFP

Qualifiant cette nouvelle d’épreuve précoce pour l’administration Trump, Reuters a écrit que la Chine était en train de parachever les travaux de déploiement d’un système de missiles sol-air sur les îles artificielles de la mer de Chine méridionale.

Citant deux responsables américains, Reuters a écrit que Pékin était dans la phase finale de la construction des installations devant permettre le déploiement d’un système de missiles sol-air à longue portée sur les îles artificielles de la mer de Chine méridionale.

Cette mer, dont la Chine revendique la souveraineté, assure un tiers du transport maritime international.

Cependant, les Philippines, Brunei, la Malaisie, Taïwan, le Vietnam et le Japon revendiquent la souveraineté de certaines parties de cette mer ; voilà pourquoi cette région s’est transformée en un endroit sensible et en une zone de litige en Asie de l’Est.

Une île artificielle chinoise en mer de Chine méridionale. ©AP

Un responsable américain a prétendu que la Chine était en train de construire des « installations militaires sur certaines îles artificielles », dont Mischief, Fiery Cross et Subi, pour y déployer des systèmes de défense antiaérienne.  

Un porte-parole du Pentagone a confié à Reuters que Washington respectait encore la politique de non-militarisation de la mer de Chine méridionale, appelant tous ceux qui revendiquent ces eaux à agir en vertu du droit international.

L’ambassade de Chine à Washington ne s’est pas encore exprimée sur le sujet.

Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson avait dit devant la Commission des affaires étrangères du Sénat américain qu’il fallait empêcher l’accès de la Chine à ces îles artificielles, ce qui a suscité la colère des autorités de Pékin.

Donald Trump a ensuite tenté de jouer la carte de l’apaisement, appelant son homologue chinois et lui disant que Washington respectait la politique de « Chine unique » et ne reconnaissait donc pas Taïwan.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV