TV

Israël: une guerre contre le Hezbollah menacerait les relations avec la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Hezbollah défend les villes libanaises face aux menaces israéliennes. ©Tasnim

Amos Heril, journaliste du quotidien israélien Haaretz, a affirmé qu’une éventuelle guerre avec le Hezbollah et le Liban causerait des dommages humains et matériels considérables au nord et au centre d’Israël et nuirait aux relations de Tel-Aviv avec la Russie.

Si une guerre éclate, Israël sera contraint de mobiliser ses forces militaires, au prix de mettre en péril ses relations avec la Russie, alors que le Hezbollah fait partie de la coalition pro-Assad en Syrie, dont fait partie la Russie, a expliqué Amos Heril.

D’après lui, la guerre pourrait infliger d’importants dégâts au Hezbollah et au Liban, mais si Israël allait trop loin dans l’usage de sa force militaire, il devrait s’attendre à son tour à des conséquences incalculables. Ainsi, l’évaluation des dommages collatéraux immenses d’une guerre entre Israël et le Hezbollah libanais aurait un point positif, c’est-à-dire le maintien d’un « équilibre stratégique », car les deux parties seraient conscientes de l’ampleur des dégâts d’un conflit éventuel, et pourraient se défaire progressivement de l’idée de déclencher cette guerre. 

Une guerre avec le Hezbollah : la dernière option

Selon Haaretz, cet équilibre stratégique amènera les hommes politiques israéliens à réfléchir à deux fois et à considérer cette guerre comme la dernière option possible.

Amos Heril a rappelé que les évaluations de Seyyed Hassan Nasrallah au sujet de l’échec des attaques aériennes d’Israël étaient correctes et qu’elles ravivaient le souvenir de la guerre du golfe Persique en 1991 et du revers des États-Unis et du Royaume-Uni dans la chasse aux missiles irakiens qui ont été tirés vers la Palestine occupée.

« Israël avait été mal préparé à la guerre de Gaza. Il n’a pas réussi à mettre fin aux tirs de roquettes de moyenne et longue portée, lancées par le Hamas et diverses autres organisations depuis la bande de Gaza. Israël n’y a pas gagné la guerre. Or, la bande de Gaza est beaucoup plus petite que le Liban et il ne faut pas négliger la puissance balistique du Hezbollah », a-t-il ajouté. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV