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Mike Pence a accusé l’Iran d’être à l’origine de l’instabilité dans la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mike Pence, vice-président des États-Unis, lors de la conférence de Munich sur la sécurité. ©AFP

Le vice-président américain, Mike Pence, a une fois de plus formulé des allégations fallacieuses contre l’Iran en qualifiant ce pays de « menace pour l’Occident » et en disant qu’il est à l’origine de l’instabilité au Moyen-Orient.

À la tribune de la conférence de Munich sur la sécurité, Pence a considéré ce samedi 18 février l’extrémisme et les pays qui cherchent à se doter de l’arme nucléaire comme les principales menaces d’aujourd’hui.

Il a déclaré que les États-Unis ne permettraient jamais que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire.

L’adjoint de Donald Trump a qualifié l’Iran de « pays protecteur du terrorisme », l’accusant d’être à l’origine de l’instabilité dans la région. Selon Pence, la levée des sanctions a mis à la disposition de ce pays de plus en plus de moyens pour y semer le chaos.

Ce n’est pas la première fois que l’administration américaine avance de telles allégations fallacieuses. Pence avait auparavant déclaré que l’accord nucléaire permettrait à l’Iran de se doter d’une arme nucléaire dans les années à venir.

Lors de sa récente rencontre avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, le président Trump a qualifié le programme nucléaire de l’Iran de « menace majeure » pour Israël et promis davantage de mesures pour s’assurer que l’Iran n’acquerrait jamais l’arme nucléaire. L’Iran dément toutefois toute tentative de sa part de se doter de l’arme nucléaire.

« Les États-Unis resteront toujours les plus grands partenaires de l’Europe », a dit Pence aux dirigeants européens avant d’assurer la poursuite du soutien américain à l’OTAN.

Pence a également critiqué les pays européens qui ne paient pas leur juste part à l’OTAN.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV