Le vice-président américain, Mike Pence, a une fois de plus formulé des allégations fallacieuses contre l’Iran en qualifiant ce pays de « menace pour l’Occident » et en disant qu’il est à l’origine de l’instabilité au Moyen-Orient.
À la tribune de la conférence de Munich sur la sécurité, Pence a considéré ce samedi 18 février l’extrémisme et les pays qui cherchent à se doter de l’arme nucléaire comme les principales menaces d’aujourd’hui.
Il a déclaré que les États-Unis ne permettraient jamais que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire.
L’adjoint de Donald Trump a qualifié l’Iran de « pays protecteur du terrorisme », l’accusant d’être à l’origine de l’instabilité dans la région. Selon Pence, la levée des sanctions a mis à la disposition de ce pays de plus en plus de moyens pour y semer le chaos.
Ce n’est pas la première fois que l’administration américaine avance de telles allégations fallacieuses. Pence avait auparavant déclaré que l’accord nucléaire permettrait à l’Iran de se doter d’une arme nucléaire dans les années à venir.
Lors de sa récente rencontre avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, le président Trump a qualifié le programme nucléaire de l’Iran de « menace majeure » pour Israël et promis davantage de mesures pour s’assurer que l’Iran n’acquerrait jamais l’arme nucléaire. L’Iran dément toutefois toute tentative de sa part de se doter de l’arme nucléaire.
« Les États-Unis resteront toujours les plus grands partenaires de l’Europe », a dit Pence aux dirigeants européens avant d’assurer la poursuite du soutien américain à l’OTAN.
Pence a également critiqué les pays européens qui ne paient pas leur juste part à l’OTAN.