Après la démission de Michael Flynn, lundi 13 février, le président américain Donald Trump a proposé l’ex-amiral Robert Harward pour le poste de conseiller à la sécurité nationale, mais ce dernier a finalement décliné l’offre.
Flynn est accusé d’avoir trompé le vice-président Mike Pence et d’autres autorités du pays sur ses négociations confidentielles avec l’ambassadeur russe au sujet des sanctions imposées contre Moscou, avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Selon Reuters, pourtant, le refus de Harward de devenir le conseiller à la sécurité nationale ne serait pas uniquement lié à des motifs personnels, mais aussi à des désaccords sur les conditions. Robert Harward voulait pouvoir prendre en charge ce poste avec sa propre équipe, ce qui n’aurait pas été accepté.
Lors d’une conférence de presse hier, jeudi 16 février, Donald Trump a déclaré qu’il était en mesure de laisser Michael Flynn partir, car il avait déjà quelqu’un en tête pour le remplacer.
« J’ai quelqu’un qui, je pense, sera remarquable pour ce poste », a-t-il affirmé devant les journalistes, cité par Reuters, avant que le refus de Robert Harward ne soit annoncé par la presse.
Le départ de Michael Flynn s’est transformé en une sérieuse crise pour la Maison-Blanche, compliquant les relations entre la nouvelle administration américaine et le Congrès.
La chef de file des démocrates à la chambre des représentants, Nancy Pelosi, a estimé pour sa part que la décision de l’ex-amiral Harward de décliner l’offre de Donald Trump témoignait du fait qu’un désordre total régnait à la Maison-Blanche.
Les élus démocrates ont réclamé des enquêtes indépendantes sur les liens éventuels entre l’équipe de Trump et la Russie. Ils veulent également savoir à quel moment Trump avait été mis au courant des relations secrètes entre Flynn et Moscou.