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L'opposition syrienne veut des discussions directes avec Damas mais à condition qu'elles se déroulent à Genève!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura (D) et le chef de la délégation des « opposants » syriens, Mohamed Allouche (2e g) à la première session des pourparlers avec le gouvernement syrien, le 23 janvier 2017, Astana, Kazakhstan. ©AFP

La délégation des opposants syriens a déclaré aujourd’hui 15 février qu’elle était prête à avoir des échanges directs avec le gouvernement syrien, à Genève et sous l’égide de l’ONU.

Selon Farsnews, la délégation des « opposants » syriens a en effet déclaré aujourd’hui lors d’une conférence de presse qu’elle aurait des discussions directes avec Damas, en présence de l’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura.

La délégation a annoncé aussi que la réunion de demain à Astana porterait sur l’examen des questions militaires en Syrie. Selon la chaîne al-Hadas, celle-ci aurait déclaré aussi qu’elle rejetait tout report des discussions et qu’elle insisterait à Genève, sur la nécessité de l’examen de la transition politique en Syrie.

Les « opposants » syriens ont en plus prétendu que la question de la transition politique ne devait être examinée qu’à Genève et que traiter du sujet à Astana constituerait une sorte de détournement de la réunion de Genève.  

Concernant les propositions iraniennes de procéder à des réformes constitutionnelles en Syrie et d’y tenir des élections, ces « opposants » ont répondu qu’examiner ces deux sujets reviendrait à acquiescer « les volontés de l’Iran ».

Le second tour des pourparlers d’Astana commencera demain et une réunion se tiendra aussi à Genève sur la question de la résolution de la crise syrienne, le 23 février.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV