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Le Hamas veut renforcer ses liens avec la Syrie et l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Hamas veut se rapprocher de l’Iran et réchauffer ses relations avec la Syrie. (Photo d’illustration)

Un haut cadre du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a souligné que ce dernier envisageait de renforcer ses relations avec tous les pays musulmans, dont la Syrie et l’Iran.

Mahmoud al-Zahar, haut cadre du Hamas (au centre), participe à un rassemblement marquant le 29e anniversaire de la création du Hamas, le 14 décembre 2016 à Gaza. © AFP 

Lors d’une interview accordée à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, Mahmoud al-Zahar, haut cadre du Hamas, a mis l’accent sur l’impératif du rétablissement des relations entre ce mouvement et la Syrie.

Plus loin dans ses propos, al-Zahar a réaffirmé que les élections intérieures du Hamas ne modifieraient jamais ses positions et sa politique vis-à-vis du régime israélien.

Il n’a pas manqué de faire part de la poursuite des contacts entre son mouvement et l’Égypte en vue que Le Caire permette à la délégation du Hamas de se rendre en Iran via le point de passage de Rafah afin de prendre part à la conférence du soutien à l’Intifada.

Il a insisté sur la nécessité d’un rétablissement des relations entre le Hamas et tous les pays de la région, dont la Syrie, touchée depuis six ans par une guerre sans merci.

Si, a-t-il réaffirmé, ces pays retrouvent leur équilibre ainsi que leur stabilité, le Hamas sera en mesure de profiter de leur capacité à soutenir la Résistance.

Mahmoud al-Zahar a souligné que le Hamas voulait renforcer de plus en plus ses relations avec l’Iran.

Ce haut cadre du Hamas s’est ensuite attardé sur la visite du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, aux États-Unis en disant : « On assiste à des changements dans les points de vue et les positions auxquels on ne peut pas se fier. Nous ne nous inquiétons pas du transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods ; c'est celui qui considère Qods comme une partie de sa capitale qui devrait s’en inquiéter. La libération de la Palestine constitue notre principale priorité. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV