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Idlib : le ramassis terroriste n’est plus que l’ombre de lui-même

Les pourparlers d’Astana ont réveillé les conflits latents entre les terroristes du Front Fatah al-Cham, le 17 janvier 2017. ©AFP

Après la libération d’Alep et l’entrée en vigueur de la trêve en décembre 2016, des milliers de terroristes ont été évacués de la province pour être réinstallés à Idlib.

Leurs sponsors fondaient de beaux espoirs sur la transformation d’Idlib en un « foyer de violences perpétuelles » contre l’armée et l’État syriens de sorte à prolonger la guerre pendant des années. Or, ce transfert soigneusement négocié par la Turquie avec la Russie et la Syrie est loin d’avoir produit les effets escomptés. 

Depuis que les terroristes de toutes tendances takfiristes confondues se côtoient à Idlib, pas un jour ne passe sans que ces derniers en viennent aux mains et s’entre-tuent. Le site Al-Masdar confirme la mort de 50 terroristes dans des heurts sanglants entre ces derniers dans le sud d’Idlib et surtout dans la localité stratégique de Khan Touman, que l’armée syrienne et le Hezbollah ont perdue il y a deux mois lors d’une attaque éclair des terroristes. 

À Khan Touman, ce sont les terroristes de Tahrir al-Cham et de Jund al-Aqsa qui s’entre-tuent en ce moment. Ce sont d’abord les combattants de Jund al-Aqsa qui ont pris d’assaut un tribunal islamique situé à deux kilomètres au sud de Khan Touman et exécuté 24 membres de Tahrir al-Cham à bout portant. Plusieurs hauts cadres du groupe, tels que les redoutés Abou Bakr Tamana, Abou Hussein al-Harmosh, Abou Rihana et Muhammad al-Dachach, ont péri. Les représailles n’ont pas tardé, tandis que l’armée syrienne, profitant de ce chaos, a copieusement bombardé les positions des groupes terroristes dans la province d’Idlib, faisant de nombreuses victimes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV