Le gouvernement de Séoul a annoncé le tir d'un missile balistique par la Corée du Nord.
Le missile a été tiré peu avant 8h00 du matin (23h00 GMT, samedi) depuis l'ouest de la Corée du Nord, avant de parcourir près de 500 kilomètres, selon le ministère sud-coréen de la Défense.
Séoul considère ce tir de missile balistique par Pyongyang comme une provocation visant à tester le nouveau président américain Donald Trump.
"Selon nous, cela s'inscrit dans le cadre d'une démonstration de force en réaction à la ligne dure de la nouvelle administration américaine vis-à-vis du Nord", a écrit le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué cité par l’AFP.
L’agence de presse officielle de la Corée du Sud , Yonhap, a annoncé qu’il s’agirait de la version améliorée du missile de courte portée de Rodong.
Selon l’AFP, le Pentagone a précisé qu'il s'agissait d'un missile de portée moyenne ou intermédiaire et pas d'un missile balistique intercontinental (ICBM), que Pyongyang a dit avoir l'intention de tester à un moment ou un autre et qui serait susceptible de menacer les États-Unis.
«Les forces américaines resteront vigilantes face aux actes provocateurs de Pyongyang et respectent entièrement la coopération étroite avec leurs alliés de la Corée du Sud et du Japon pour assurer la sécurité des États-Unis », peut-on lire dans le communiqué du Pentagone.
S’exprimant lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le président américain Donald Trump a déclaré :
« Je veux que tout le monde comprenne et soit conscient du fait que les États-Unis sont derrière le Japon, leur grand allié, à 100%. »
De son côté, le chef du gouvernement japonais a déclaré que le dernier tir de missile de la Corée du Nord est absolument intolérable, ajoutant que Pyongyang devait respecter pleinement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.