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Le rapport d’Amnesty International est mensonger (Assad)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien, Bachar al-Assad. ©Reuters

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que le rapport d’Amnesty International faisant part de possibles exécutions extrajudiciaires dans une prison près de Damas était une campagne d’intoxication montée de toutes pièces.

« Une organisation devrait avoir honte de publier un tel rapport sans avoir la moindre preuve », a réagi le président syrien, cité par Sputnik, affirmant que le rapport d’Amnesty était fondé sur des « interviews » et non pas sur des preuves.

Dans une interview accordée à Yahoo News, Bachar al-Assad a souligné : « Quand il vous faut écrire un rapport, vous avez besoin de preuves irréfutables. Sinon, vous pouvez composer n’importe quel rapport ; vous pouvez payer n’importe qui, comme le Qatar l’a fait l’année dernière. Ils ont payé pour un tel rapport, ils ont choisi leurs propres témoins et ont rédigé un rapport. Ce n’est pas vrai. Il ne fait aucun doute que ce n’est pas vrai. Nous vivons à l’époque des intox, tout le monde le sait. »

Dans une autre partie de ses propos, le président syrien s’est opposé à la proposition du président américain Donald Trump d’établir des zones de sécurité pour les réfugiés et les déplacés en Syrie.

S’adressant à Donald Trump, il a dit : « Si les États-Unis adoptent une position politique transparente envers la souveraineté et la cohésion de la Syrie, je saluerai la coopération avec Washington dans le domaine de la lutte contre Daech. »

Le gouvernement syrien a rejeté le plan soutenu par le Qatar, qui fait partie des protecteurs des opposants armés, plan consistant à créer des zones de sécurité en Syrie. Damas estime que cela pourrait augmenter l’ingérence militaire américaine en Syrie.

Bachar al-Assad a réitéré que ces zones de sécurité pourraient être visées par des groupes armés.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV