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La cour d'appel de San Francisco a rejeté le recours sur la levée de la suspension du décret anti-migration

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président des États-Unis, Donald Trump. ©REUTERS

La cour d'appel de San Francisco a rejeté jeudi le recours demandant l’annulation de l'ordonnance de suspension du décret anti-migration prononcée en première instance par le juge fédéral James Robart de Seattle, le 3 février.

En effet, trois juges fédéraux ont décidé à l'unanimité de ne pas annuler cette ordonnance parce que selon eux, la suspension du décret n’entraînait pas de graves atteintes à la sécurité américaine comme l’avait fait prévaloir les défenseurs du texte.  

Le président américain Donald Trump a réagi très vite à la nouvelle en twittant sur son compte personnel qu’il allait porter l’affaire devant la Cour suprême: « RENDEZ-VOUS AU TRIBUNAL, LA SÉCURITÉ DE NOTRE NATION EST EN JEU ! (...) Ce sont les vies de personnes qui sont en jeu, l'avenir de notre pays ! »

Les juges fédéraux ont affirmé: « L’administration n’a fourni aucune preuve qu’un ressortissant des pays cités dans le décret ait commis un attentat sur le sol américain. » Ils ont par ailleurs expliqué qu’il était indispensable de laisser appliquer le principe de libre circulation et qu’il était dans l’intérêt général d’empêcher que des familles soient séparées ou discriminées.  

Quant à l’ex-candidate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, elle a écrit sur Twitter en faisant allusion aux échecs successifs que viennent de faire subir les juges américains à Trump: « 3-0 ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV