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Syrie: Washington et Ankara agiront de concert

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (G) et son homologue américain Donald Trump.

Les présidents turc et américain sont tombés d’accord sur une coopération antiterroriste bilatérale dans les villes syriennes de Raqqa et d’Al-Bab.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue américain Donald Trump ont discuté, dans la nuit de mardi à mercredi, au téléphone d’un éventail de sujets dont la création d’une zone tampon en Syrie, la crise migratoire et la lutte antiterroriste.

Les deux diplomates ont convenu de s’engager dans une lutte antiterroriste dans les villes syriennes de Raqqa et d’Al-Bab.

Recep Tayyip Erdogan a demandé à son homologue américain de cesser de soutenir les miliciens kurdes des « Unités de protection du peuple » (YPG) en Syrie.

Donald Trump a réaffirmé lors de cette conversation téléphonique, le soutien des États-Unis à la Turquie, en tant qu’allié stratégique de Washington et membre de l’OTAN, a-t-on appris du communiqué de la Maison Blanche.

Le président Trump salue les aides et assistances qu’apporte la Turquie à la lutte anti-Daech en Syrie et affirme que les États-Unis et la Turquie sont engagés à lutter contre le terrorisme dans toutes ses formes, ajoute le texte.    

Aujourd’hui mercredi 8 février, des sources turques ont fait part de la visite de demain, jeudi, du chef de la CIA Mike Pompeo en Turquie.

Le chef de la CIA Mike Pompeo, le 23 janvier 2017 à Washington. ©Reuters

Mike Pompeo discutera avec les responsables turcs des miliciens kurdes des « Unités de protection du peuple », soutenus par Washington, et d’un réseau lié à Fethullah Gülen, installé aux États-Unis, qu’Ankara accuse d’avoir orchestré le coup d’État de 2016.

Le Premier ministre turc Binali Yildirim avait récemment appelé la nouvelle administration américaine à mettre un terme à l’envoi d’armes aux Unités de protection du peuple en Syrie.

La Turquie a installé, le 24 août 2016, ses forces militaires dans le territoire syrien sous prétexte de la lutte contre les terroristes de Daech.

Cette intervention militaire, destinée selon les experts à repousser les Kurdes syriens des frontières turques, est dénoncée par le gouvernement syrien qui y voit une violation flagrante de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale.

  

   

 

    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV