Les forces de sécurité recourent aux méthodes les plus violentes pour réprimer les contestataires à Bahreïn, cette petite monarchie du golfe Persique.
« Les forces de sécurité du régime de Manama attaquent brutalement les manifestants pour les faire disparaître », a réaffirmé l’un des militants des droits de l’homme de Bahreïn.
Hussein Razi, membre du Centre bahreïni des droits de l’homme, a précisé que les éléments du régime en place faisaient usage de chevrotine pour disperser les contestataires, une méthode qui, selon ses propres termes, constitue une violation des lois internationales.
« Les agents de sécurité habillés en civil tirent délibérément sur les manifestants pour les tuer », a-t-il indiqué.
Aux dires de ce militant bahreïni des droits de l’homme, entre le 30 janvier et le 5 février de l’année en cours, au moins 21 personnes, dont un enfant, ont été interpellées et accusées d’entretenir des liens avec des militants politiques.
« Pendant ce temps plus de 52 contestations populaires ont eu lieu dans divers villages et localités bahreïnis. Au moins 13 manifestations ont fait l’objet de répressions de la part des forces de sécurité bahreïnies », a-t-il fait savoir.
Ce membre du Centre bahreïni des droits de l’homme a souligné que selon les données dont on dispose, les responsables du régime des Al-e Khalifa continuent de violer les droits de l’homme.