Selon les sources palestiniennes, le régime israélien n’a pas pu jusqu’à présent retrouver les traces du missile qui, selon lui, aurait été tiré mardi depuis la bande de Gaza contre Israël. Les sources palestiniennes, citant le site israélien Walla, affirment que le missile se serait abattu en Israël, mais que l’armée israélienne a du mal à le localiser.
C’est d’ailleurs sous prétexte de riposter à ce prétendu « tir de missile du Hamas » que l’armée israélienne a bombardé les positions de la Résistance palestinienne.
Selon Walla, le chef de l’état-major israélien, le général Gadi Eizenkot, aurait décidé cette fois et sans attendre la localisation du « missile » de riposter et d’attaquer des cibles « prédéterminées » dans la bande de Gaza, cibles qu’il qualifie de « stratégiques ». Cette version des faits renforce l’hypothèse selon laquelle le régime israélien ne fait que chercher des prétextes non fondés pour frapper les positions du Hamas et l’affaiblir en vue d’une prochaine attaque contre la bande de Gaza.
Les récents raids de l’armée israélienne contre les positions du Hamas prouvent un retour en force de la politique militaire que suivait Israël à l’époque de l’ex-ministre des Affaires militaires Moshé Yaalon. Ce dernier prônait des « attaques préventives » pour « affaiblir l’adversaire » et pour « éviter ainsi d’être pris de court au moment de la confrontation ». Avigdor Liberman est l’actuel ministre israélien des Affaires militaires.
Ces deux derniers jours, l’artillerie et les chasseurs israéliens ont violemment attaqué la banlieue est et le nord de la ville de Gaza.