Le chef du Pentagone a déclaré que les États-Unis n’allaient pas renforcer le nombre des militaires américains au Moyen-Orient malgré le « mauvais comportement » de l’Iran.
En visite à Tokyo, capitale japonaise, le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré que le nombre des militaires américains ne serait pas renforcé au Moyen-Orient malgré « le mauvais comportement » de l’Iran.
Il a ensuite apprécié la mise en garde, lancée par Donald Trump à l’encontre de Téhéran.
« En ce qui concerne l’Iran, il s’agit du plus grand État soutenant le terrorisme dans le monde. Je pense qu’il faut s’assurer que l’Iran comprend bien ce qu’il fait, attire l’attention de beaucoup de monde. Pour le moment, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’augmenter le nombre de nos militaires au Moyen-Orient. Ce n’est pas encore le cas. Nous sommes en mesure de le faire à tout moment, mais maintenant je n’y vois aucune nécessité », a dit le chef du Pentagone.
Il a ensuite ajouté qu’il ne fallait pas fermer les yeux sur les comportements de l’Iran.
« Fermer les yeux sur ce que fait l’Iran, cela entraînera des événements non désirables ».
Le vendredi 3 février, Washington a imposé de nouvelles sanctions contre l’Iran alors que le programme balistique de la République islamique d’Iran est de nature purement conventionnelle et qu’il s’inscrit dans le cadre de sa doctrine de défense.
Entouré des bases militaires américaines dans la région, l’Iran se réserve le droit de renforcer ses capacités défensives, sûrement dans le cadre des lois internationales.
Réagissant aux récentes accusations anti-iraniennes des responsables américains, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a écrit, ce vendredi 3 février, sur son compte Twitter :
« Nous ne serons jamais à l’origine de la guerre, mais nous ne pouvons compter que sur nos propres moyens de défense ».
Dans un autre tweet publié quelques instants après le premier, M. Zarif a écrit :
« Nous n’utiliserons jamais nos armes contre qui que ce soit, sauf pour nous défendre. Voyons si l’un de ceux qui se plaignent peut faire la même déclaration ».
En réalité, toute cette campagne anti-iranienne qui vient de voir le jour aux États-Unis vise à contrer la victoire de l’axe de la Résistance en Syrie à l’approche des pourparlers d’Astana.
