« Les leaders africains apportent un soutien conditionnel au retrait collectif des pays membres de l’Union africaine de la Cour pénale internationale », a-t-on appris d’un responsable de l’Union européenne.
Un responsable de l’Union européenne, ayant requis l’anonymat, a annoncé le soutien conditionnel de l’Union africaine au retrait collectif des pays membres de la Cour pénale internationale, sans toutefois en évoquer les détails.
À noter que plusieurs dirigeants africains accusent la Cour pénale internationale (CPI) d’avoir procédé à des poursuites injustes et opté pour les politiques inéquitables.
Selon un document dont une copie a été remise à Reuters, avant le Sommet d’Addis-Abeba, l’Union africaine a décidé, à huis clos, de boycotter la CPI au cas où la structure de cette cour resterait inchangée.
L’Union africaine a également décidé de donner un caractère régional aux lois internationales et de mettre sur pied une cour chargée d’examiner les crimes de guerre en Afrique.
Presque un tiers des 124 membres de la CPI sont les pays africains et le retrait collectif des membres de l’Union africaine de cette cour internationale pourrait paralyser son mécanisme.
En 2016, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi se sont retirés de la CPI qui n’a poursuivi, pendant ses quinze années d’existence, que les dirigeants du Kenya et du Soudan.
Cette instance aurait dû examiner les crimes de guerre commis en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.