Le président américain serait sur le point de signer un décret visant à rouvrir les prisons secrètes de la CIA à l’étranger, où les terroristes présumés sont soumis à des modes de torture des plus inhumains.
L’organisation Human Rights Watch, qui a fait part de son inquiétude à ce sujet, a appelé le Congrès américain à intervenir avant que le texte ne soit adopté.
Après les attentats du 11 septembre, la CIA a utilisé dans ces prisons, contre les personnes accusées de terrorisme, les techniques de torture les plus inhumaines telles que la simulation de noyade, les sévices corporels, la privation de sommeil, les fausses exécutions, etc.
Un des ex-officiers de la CIA, Glenn Carle, qui a donné un entretien à Press TV hier, jeudi 26 janvier 2017, a déclaré que ces techniques de torture étaient « extrêmement dangereuses, illégales et non nécessaires ».
Il a ajouté que les États-Unis cherchaient à reprendre des habitudes et des techniques qu’ils avaient eux-mêmes bannies il y a plus de cent ans ; c’est-à-dire en 1902, lorsque des soldats américains avaient été condamnés pour avoir fait subir des simulations de noyade à des rebelles philippins.
Cet expert a ajouté que ces tortures étaient contraires à la Constitution américaine, à la loi sur la justice miliaire, à la convention contre la torture et à quelques autres textes de loi, d’où leur illégalité pure et simple.