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Ouverture de prisons secrètes de la CIA: la Pologne et la Lituanie changent de cap

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump envisage la réouverture des prisons secrètes de la CIA. (Photo d'archives)

Un grand non pour les Polonais et les Lituaniens quand il s'agit de la réouverture des centres de détention secrets par la CIA dans leurs pays.

Ce sera donc un " Non" à une éventuelle demande du nouveau président américain, Donald Trump pour relancer des prisons secrètes de la CIA en Pologne et en Lituanie.

La Lituanie et la Pologne font partie des alliés proches des États-Unis et à l'époque de la soi-disant guerre contre le terrorisme, ces deux pays ont collaboré avec la CIA pour traquer le terrorisme international sous le gouvernement de George Bush, président américain de l'époque. Ces deux pays européens ont ainsi permis aux États-Unis de mettre sur pied des prisons secrètes sur leurs territoires pour y mettre en détention des suspects.

Selon des responsables américains, il se pourrait que Donald Trump prépare un texte pouvant déboucher sur la réouverture des geôles secrètes de la CIA.

Parallèlement à la Lituanie et à la Pologne, des centres de détention identiques ont été érigés en Roumanie, en Thaïlande et en Afghanistan où la pratique des méthodes d'interrogations revient aux tortionnaires.

À la question de savoir si Varsovie donnera son feu vert à la réouverture par Washington des prisons, le ministre polonais des Affaires étrangères,Witold Waszczykowski a répondu: " Il n'existe aucune proposition en cette matière et ma réponse est négative."

Le chef de la diplomatie lituanienne, Linas Linkevicius a également déclaré que son pays était disposé à coopérer avec les États-Unis sur tous les plans stratégiques, mais il faudrait, selon ses propres termes, protéger les droits de l'Homme.

"La pratique de torture sur les hommes est défendue en vertu des lois internationales et des principes éthiques", a-t-il réitéré.   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV